Tous nos objets du quotidien ont un coût de production. Au-delà d’être un coût financier, il est également environnemental. Ainsi, chercher à réduire cette production est une bonne solution pour protéger notre planète, déjà bien en danger.
L’obsolescence programmée est le fait de réduire volontairement la durée de vie d’un produit pour qu’il soit remplacé (et donc produit) plus fréquemment, afin de générer davantage de bénéfice. Ce phénomène signifie qu’un utilisateur va chercher à d’abord remplacer son appareil plutôt que d’aller le faire réparer chez un spécialiste. Cependant, ce choix est réellement néfaste pour l’environnement, puisque cela contribue à la surconsommation, mais aussi à la surproduction. Les déchets produits sont décuplés, les matières premières sont gaspillées, et l’énergie n’est pas réutilisée, donc perdue. Pour un utilisateur isolé, le coût environnemental ne paraît pas si important, mais à très grande échelle, nos choix en tant que consommateurs ont un impact extrêmement négatif sur notre environnement. L’intérêt d’une démarche plus respectueuse de celui-ci réside donc dans le choix de réparation, de renouveau du matériel que nous utilisons au quotidien. Certains appareils peuvent bien évidemment apparaître comme « trop difficiles à réparer », mais, avec nos technologies modernes, il est tout à fait possible de donner une seconde, voire troisième vie à des objets semblant rendre leur dernier souffle.
Pour beaucoup d’appareils, leur production fait souffrir notre planète. Il faut compter environ 890 kg d’émissions de gaz à effet de serre (sans compter les émissions produites par le transport) pour produire un ordinateur portable. Pour ce qui est de la fabrication des smartphones, le processus d’extraction des minerais produit également une très grande quantité d’émissions ; sans oublier la nécessité de souligner à quel point la biodiversité est atteinte par tous les rejets toxiques liés à leur production. Pour un téléviseur de 11 kg, on peut compter jusqu’à environ 400 kg de CO2 émis au cours de sa vie, ce qui est considérable pour un tel appareil. Le numérique pollue par sa production, et nous sommes en capacité de pouvoir contribuer à une réduction considérable de ces émissions, en réparant plutôt qu’en remplaçant. De plus, les matériaux utilisés pour fabriquer de tels appareils ne sont généralement pas recyclable, ce qui contribue une fois de plus à la dégradation de l’environnement.
Il va de soi que nous ne sommes pas tous bricoleurs dans l’âme. Un appareil comme un ordinateur ou un smartphone peut être difficile à réparer si l’on ne dispose pas des connaissances adéquates. Bien heureusement, il existe de nombreuses solutions vers lesquelles se diriger pour contribuer à la protection de la planète. Il existe une grande variété de magasins spécialisés en réparation, mais également en revente d’objets reconditionnés, ce qui permet d’échapper à la surconsommation. Il est également possible de trouver des sites internet pour faciliter ses recherches. C’est le cas du site jesuisreparateur.fr, sur lequel les utilisateurs peuvent trouver des réparateurs en fonction de leurs besoins, mais également de se proposer en tant que réparateurs pour faire bénéficier de leur aide à d’autres personnes. Sur ce site figure tout type de service : réparation de produits informatiques, d’appareil photo, de téléphone, mais aussi d’instruments de musique, d’horlogerie ou encore de bijoux. Tous nos objets du quotidien sont propices à la dégradation de l’environnement par leur consommation et leur production en très grande quantité. Ainsi, contribuer à leur réduction pourrait permettre de faire un grand pas vers une meilleure préservation de l’environnement.